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Particularités Historiques et géographiques

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De la piste à la route

Ces chemins de sable non empierrés tentent d’éviter les zones marécageuses, car on s’embourbe jusqu’aux genoux pour aller entendre la messe, ce n’est pas sans raison que les Romains traçaient leurs chemins sur des levées de terre. L’ingénieur-géographe Flamichon en 1772se lamente : « Il n’y en a pas un seul (chemin) de tracé dans les Landes, il est même impossible de pouvoir y pratiquer les routes, à cause du défaut d’habitants pour les travaux et le matériau pour ferrer les chaussées n’est que sable».Quand le chemin de Saint-Paul à Labouheyre passant par Pontenxdevient impraticable parce que coupé par des inondations en 1784, les habitants le réparent avec, nous dit le même auteur « …des bois périssables que la vieillesse et le temps avaient détruits et jetés sur les marais ainsi que cela s’est toujours pratiqué ».

Le "chemin de fer économique"

Le nom de cette compagnie n’est pas justifié par ses tarifs, comme nous le verrons. Les progrès technologiques et la nature du terrain ( le sable bien damé est un excellent support pour les rails et demande peu de ballast) permettent la création de voies de chemin de fer, si bien qu’en1914,les Landes sont le département français possédant le plus de kilomètres de voies ferrées par habitant.

Les fontaines

Le département des Landes est celui qui compte le plus de fontaines, elles sont généralement dites miraculeuses depuis les temps préhistoriques, puisque détournées d’un culte païen par l’Église, sui faute de pouvoir les interdire, les confie aux saints du calendrier. Camille Julian affirme « C’est à l’époque ligure que remonte le culte des sources saintes, je devrais dire de toutes les sources de la Gaule, car la sainteté était inséparable d’elles et, froides ou chaudes, elles furent également esprits ou génies, dieux ou déesses ».Même christianisé, le culte des fontaines reste entaché d’animisme (qui attribue une âme aux objets).

Les eaux de surface

Sur les cartes de la commune des années1960/1970, on compte une quinzaine de ruisseaux modestes ou tumultueux, ils changent parfois de nom et de physionomie au fil du temps, certains sont busés, quelques-uns ont disparu en modifiant le paysage. Les plus importants sont celui d’Escource, le Chané et le Canteloup. Ils sont essentiellement regroupés à l’Ouest-Sud-Ouest de la commune : le point le plus bas en direction de la mer. La partie Nord est beaucoup moins irriguée, mais dans l’ensemble, le territoire est plutôt humide.

Les eaux domestiquées

Le premier texte qui signale un important moulin doté de nombreuses meules sur le courant date de1281(celui de Saintrosse), mais nul ne doute que les premiers moulins à eau soient bien antérieurs à cette date. Ici, ils fonctionnent essentiellement par la force hydraulique, bien qu’un moulin à « voiles » (vent) soit signalé à Saint-Paul au XVIIIe siècle, comme nous le prouve un dessin de1789 qui y montre un moulin entoilé.

L'eau sur l'évier

C’est une coûteuse et lourde tâche que l’adduction d’eau dans une commune aux revenus modestes et à l’habitat dispersé, laborieuse aussi : en1974, les quartiers comme Saint-Trosse, La Pendèle et Piche ne sont pas desservis, Haza, Bouricos et Richard sont en cours d’équipement.

Quelques vestiges

« Ici, nous n’avons pas d’histoire», dit-on souvent, il est vrai qu’il ne reste rien de notre château d’origine et juste quelques pierres d’alios de celui qui le remplace entre1600 et 1630, mais notre histoire est riche et nous pouvons recenser de nombreuses traces du passé dans notre commune.

L'habitat

L’airial

Le mot vient du latin area, surface, déformé au XIIIe siècle. Lieu de vie, l’« eyrial » (surface plane en gascon) désigne le vaste emplacement où sont installées une ou plusieurs exploitations agricoles. Ces îlots de colonisation agricole dans l’ancienne lande agropastorale perdent leur spécificité à partir de la Seconde Guerre mondiale, Pontenx n’en compte plus que deux ou trois, le plus représentatif se trouve à la Tuilerie.

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